Besoin de précisions ?

Voici quelques réponses aux questions les plus posées.

À propos de votre don

Retrouvez dans cette FAQ les questions que vous vous posez sur l'utilisation des dons perçus par l'Alliance biblique française, sur les différentes modalités de dons et sur l'ensemble de nos services liés au don.

Où trouver mon reçu fiscal ?

Votre reçu fiscal vous est envoyé par courriel pour tout don en ligne et pour les dons par chèque dont le courriel est renseigné.

 

Si le courriel n'est pas indiqué avec votre don (chèque sans courriel renseigné, virement bancaire, etc.), le reçu fiscal vous est envoyé par voie postale.

 

Pour les dons réguliers, un reçu consolidé vous est envoyé en début d'année suivante.

 

Si nécessaire, vous pouvez envoyer un courriel à simon.yu@sbf.fr pour demander la délivrance d'un duplicata.

Comment défiscaliser mon don ?

Qu'il soit ponctuel ou régulier, votre don vous permet de bénéficier d'une réduction d'impôt de 66 % du montant dans la limite de 20 % du revenu imposable.

 

Suite à votre don, vous recevrez un reçu fiscal, qui est à conserver et à comptabiliser lors de la déclaration d'impôts correspondant à l'année de votre don.

 

Exemple : Si vous effectuez un don entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023, votre reçu fiscal sera valable pour l'avis d'impôt établi en 2024 sur les revenus de l'année 2023.

 

Lorsque vous effectuez votre déclaration d'impôts, il vous suffit de reporter le montant de votre don dans la case 7UF intitulée "Autres dons (association d'utilité publique, organismes d'intérêt général...).

Comment mon don sera-t-il utilisé ?

Si votre don est affecté à un projet particulier, nous nous engageons à faire en sorte qu'il serve exclusivement à financer ce projet précis.

 

L'Alliance biblique française se réserve néanmoins le droit d'affecter votre don à un autre de ses projets si (et seulement si) la somme nécessaire à la réalisation de celui-ci est déjà atteinte.

 

Si votre don n'est pas affecté, il sera utilisé en fonction des besoins de l'association.

 

En tout cas, votre don ne servira qu'à financer des projets de l'Alliance biblique française et son bon fonctionnement.

Comment mettre en place et interrompre un don mensuel ?

Vous pouvez effectuer un don mensuel de trois façons différentes :

 

  • Carte bancaire via notre plateforme de don en ligne (Si vous souhaitez mettre en place un don mensuel pour un projet particulier, il vous faut vous rendre sur la page du site dédiée à ce projet).

 

  • Prélèvement bancaire automatique via notre plateforme en ligne, le bulletin de soutien du Biblioscope (notre revue papier trimestrielle), ou simplement en nous contactant.

 

  • Virement bancaire récurrent au compte suivant : IBAN FR76 1020 7001 6321 2130 7790 619 | BIC CCBPFRPPMTG (N'oubliez pas de renseigner votre nom et adresse postale afin que nous puissions vous identifier et vous adresser un reçu fiscal).

 

Pour interrompre un don mensuel, il vous suffit de nous informer de votre décision par courriel à simon.yu@sbf.fr. Un délai de préavis n'est pas nécessaire, mais - selon la date de votre demande et celle du prochain prélèvement - il est possible qu'un dernier prélèvement automatique soit effectué.

Puis-je faire un don IFI, effectuer un legs ou transmettre une assurance-vie ?

L'Alliance biblique française est une association loi 1901. Il est possible de soutenir les projets qu'elle mène en faisant un don IFI, en effectuant un legs ou en transmettant une assurance-vie, mais - dans ce cas - il est nécessaire de passer par la Fondation Bible & Culture.

 

Créée à l’initiative de la Société biblique française, la Fondation Bible & Culture,
est sous l'égide de la Fondation Notre Dame, reconnue d’utilité publique. Elle a pour mission de contribuer à la mise en valeur de la Bible, et au développement d’une meilleure connaissance des textes bibliques par les publics francophones.

 

La Fondation Bible & Culture permet au donateur qui le souhaite de pouvoir continuer à soutenir les projets de l’Alliance biblique française en bénéficiant des avantages fiscaux liés aux fondations en matière de legs, donations et assurances-vie, mais aussi en ce qui concerne les dons IFI et le mécénat d’entreprises.

 

Pour plus d'informations : www.bibleetculture.org

À propos de l'association

Retrouvez dans cette FAQ les questions que vous nous posez le plus à propos de l'Alliance biblique française en tant qu'association.

Comment suivre les actualités de l'Alliance biblique française ?

Vous pouvez suivre les actualités de l'Alliance biblique française de plusieurs façons :

 

  • Les réseaux sociaux. Vous pouvez vous abonner à nos différents comptes (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube). Vous trouverez les différents liens en pied de page.

 

  • Le site internet. Nous mettons régulièrement à jour ce site internet en fonction des dernières actualités. Vous pouvez en particulier consulter la rubrique "Blog d'actualité".

 

  • La lettre de nouvelles. Vous pouvez vous inscrire à notre lettre de nouvelles depuis la page d'accueil de ce site. Vous recevrez alors régulièrement par e-mail des informations sur nos projets.

 

  • Le Biblioscope. Il s'agit de la revue trimestrielle papier de l'Alliance biblique française. Les donateurs le reçoivent automatiquement par courrier. Nous vous offrons la possibilité de vous y abonner gratuitement. Vous pouvez le faire depuis la rubrique "Revue Biblioscope" de ce site.
De quand date la création de l'Alliance biblique française ?

L’Alliance biblique française a été créée en 1947, sur l’impulsion du pasteur Marc Boegner par la fusion de trois associations : la Société biblique protestante de Paris (1818), la Société biblique de France (1864) et l’Agence française de la Société biblique britannique et étrangère (1820).

 

Vous pouvez retrouver davantage d'informations sur l'histoire de l'Alliance biblique française en consultant la rubrique "Qui sommes-nous" de ce site internet.

L'Alliance biblique française est-elle rattachée à une confession chrétienne en particulier ?

Si historiquement l'Alliance biblique française puise ses racines dans le protestantisme, il s'agit aujourd'hui d'une association interconfessionnelle, c'est-à-dire qu'elle est au service des différentes confessions chrétiennes.

 

Le 20e siècle a en effet contribué au rapprochement des différentes branches du christianisme. Le mouvement œcuménique s’organise à l’échelle mondiale avec notamment la création du Conseil œcuménique des Églises en 1948. Le monde évangélique se fédère au sein du mouvement de Lausanne (1974). Et dans l’Église catholique, le concile Vatican II (1962-1965) encourage l’ouverture sur le monde, le dialogue avec les autres chrétiens et la lecture de la Bible pour tous.

 

À partir des années 1980, suite à l’impulsion donnée par le travail autour de la Traduction œcuménique de la Bible, le conseil d’administration de l’Alliance biblique française accueille des membres non protestants en son sein. Le tournant est pris : désormais, catholiques, réformés, évangéliques et orthodoxes œuvreront ensemble pour la diffusion de la Bible, leur trésor commun.

Quel est le lien entre l'Alliance biblique française et les éditions Bibli'O ?

L’Alliance biblique française s’occupe de cinq traductions de la Bible en français. Ces versions sont commercialisées. C’est le travail d’une maison d’édition, en l’occurrence des éditions Bibli’O. Celles-ci proposent également d’autres produits en lien avec le texte biblique ou des ouvrages religieux.

 

La maison d’édition Bibli'O est née en 2005. Elle est le fruit de la collaboration des Sociétés bibliques de France, Suisse, Belgique et Canada au sein de l’Alliance biblique universelle.

À propos de la Bible

Retrouvez dans cette FAQ les questions que vous nous posez le plus à propos de la Bible et plus particulièrement de la traduction.

Quelles sont les différences entre les Bibles catholique, orthodoxe et protestante ?

On appelle « canon » la liste des livres contenus dans la Bible. S’il y a aujourd’hui consensus pour le Nouveau Testament et que ses 27 livres sont acceptés par toutes les Églises, la situation est plus complexe pour l’Ancien Testament. Aux alentours du IIIe siècle, la diaspora juive installée autour d'Alexandrie décide de traduire les livres bibliques de l’hébreu dans lesquels ils ont été rédigés vers le grec, la langue qu’elle parle. Sont ajoutés d’autres livres religieux plus récents à ceux écrits initialement en hébreu. Cette traduction est appelée la Septante. Dans les siècles qui vont suivre, la question du canon va occuper les discussions entre chrétiens. Quels choix vont faire les différentes confessions chrétiennes ?


• La tradition orthodoxe, pour laquelle le grec est la langue de référence, conserve globalement tous les livres écrits dans cette langue. Le canon orthodoxe de l’Ancien Testament correspond donc à celui de la Septante.


• La Réforme protestante prône un retour aux sources et fait le choix du canon juif en ne gardant que les 39 livres rédigés quasi exclusivement en hébreu. Néanmoins, les autres livres restent quand même présents dans certaines bibles protestantes jusqu’au XIXe siècle. Luther lui-même ne les avait pas exclus de sa traduction de la Bible en 1534 mais il les avait regroupés à part : ils étaient « utiles et bon à lire » bien qu’« apocryphes » (ce qui signifie « secrets, cachés »).


• Le catholicisme, par opposition à la Réforme, a arrêté sa liste définitive des livres de la Bible à l’occasion du concile de Trente en 1546. Il intègre dans son canon plusieurs livres grecs qui sont qualifiés de deutérocanoniques (litt. « du deuxième canon »).


Lire la Bible dans une traduction interconfessionnelle permet aux chrétiens non seulement de connaître les différences qui les séparent mais également de renouer avec une tradition de lecture qui avait été rompue ou, du moins, oubliée.

Est-ce que traduire, c'est trahir ?

Cette idée, dont la formulation remonte au vieil adage italien « Traduttore, traditore » (« Traducteur, traître ») dénonce la prétention à pouvoir restituer parfaitement le sens d’une formulation dans une autre langue. Elle véhicule implicitement la conviction qu’une pensée exprimée dans une langue est indissociablement liée à cette langue et ne peut s’en détacher qu’au prix d’une altération de son sens : on ne peut réellement penser que par la langue, elle-même déterminée par le contexte particulier dans lequel elle est utilisée.

 

Y aurait-il trahison – un terme péjoratif –dans l’effort de rendre accessible un texte dans une autre langue ? Il est vrai que tout traducteur bute sur la difficulté à restituer certaines formulations dans la langue cible. On doit admettre que, selon la formule de François Jullien, la langue constitue un « premier pli de la pensée ». On pense « en langue », avec les outils qu’elle offre pour élaborer un discours cohérent. On pense enfin avec les référents que nous donne notre culture pour expliciter la pensée. Les langues ne sont pas des outils totalement transparents pour véhiculer le sens.

 

Néanmoins, il est excessif d’imaginer la langue comme un système hermétique rendant impossible toute traduction. On peut même dire, à l’inverse, que la traduction est un effort lucide de fidélité à la pensée de l’auteur. La traduction n’est pas un travail limité au passage d’une langue à l’autre. En amont, le traducteur s’emploie à saisir le sens d’un texte dans son cadre initial. Pour les langues anciennes, ce travail implique une méthode rigoureuse et la maîtrise d’outils linguistiques et historiques garantissant le plus de justesse possible dans la restitution du sens. Et en ce qui concerne la Bible, si la traduction constitue déjà une première interprétation, la technicité des outils et la contribution de plusieurs traducteurs minimisent les biais culturels et personnels pour nous offrir des traductions dignes de confiance et respectueuses des différences de contexte.

Pourquoi lire la Bible dans différentes traductions ?

Dans la plupart des Bibles, lors du premier discours de Pierre après la Pentecôte (Ac 2.32), on lit « Dieu l’a ressuscité ». Or, en ouvrant la Nouvelle Bible Segond, on trouve « Dieu l’a relevé ». Evidemment deux façons d’évoquer la même expérience inouïe. Pourtant, la traduction de la NBS met en série ce relèvement avec tous ceux que Jésus lui-même a opérés, en relevant la belle-mère de Pierre, le paralysé, la fille de Jaïre, le fils de la veuve… Elle permet de mieux comprendre que la résurrection commence aussi dans nos vies blessées. Un déplacement tellement riche de sens ! Je l’ai vécu souvent dans mon métier de bibliste dont le travail pendant des décennies a été d’étudier la Bible dans le texte hébreu ou grec qui l’ont conduite jusqu’à nous, mais aussi de comparer les traductions et de les évaluer selon le public auquel elle s’adresse.

 

Ainsi, je peux témoigner de mes surprises en travaillant le Psautier. Ma fréquentation quasi quotidienne des Psaumes m’a toujours portée vers la traduction liturgique de l’Eglise catholique, dont la force poétique est pour moi incomparable. Ce sont les psaumes que j’apprends par cœur, les psaumes que je récite dans la prière. Mais il me faut souvent pour les besoins de l’enseignement et de la recherche me plonger dans des Bibles qui ont fait des choix divers. Première réaction : dépaysement, recul ! Il arrive que je n’y reconnaisse plus le psaume que j’aime réciter… Il faut passer sur ce premier mouvement, me contraindre un peu, et je découvre alors d’autres richesses, d’autres harmoniques, parfois déroutantes ; certaines semblent plus pauvres, d’autres éblouissantes, certaines grincent, d’autres emmènent là où on ne s’attendait pas. C’est une expérience unique : la même Parole résonne autrement, certaines traductions vont droit au cœur, d’autres rappellent qu’un abîme culturel nous sépare de ces textes !

 

Il faut le reconnaître, la diversité des traductions ne fait que refléter la richesse d’un texte qui fait résonner la Parole de Dieu au cœur de chacun, dans sa propre langue. Et la meilleure lecture est probablement celle que l’on fait à plusieurs, dans le partage et l’écoute de la façon dont chacun entend le texte qui s’adresse à lui.

Pourquoi la Bible n'est-elle pas gratuite ?

Il arrive que la valeur des bibles étonne. Le prix de certains modèles (notamment des bibles d’étude) pouvant aller jusqu’à 60 €, on peut parfois s’interroger sur un tel coût. De temps à autre, certains évoquent le verset de Matthieu 10.8 comme un argument pour la gratuité : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ». Seulement, un verset sorti de son contexte souffre bien souvent de solitude… et d’incompréhension. Car à cela, ne pourrions-nous pas rétorquer que « l'ouvrier a droit à son salaire » (1 Timothée 5.18) ? Alors, pourquoi la Bible n’est-elle pas gratuite ?

 

Différents facteurs entrent en jeu. Tout d’abord, ce sont des spécialistes, des experts qui travaillent sur les traductions et sur les notes. Un tel exercice, qui peut demander plusieurs années, ne devrait-il pas être rémunéré ? Payer les personnes impliquées est légitime et c’est une façon d’honorer les compétences demandées pour une tâche si complexe.

 

Mais ce n’est pas tout, la qualité d’une Bible ne tient pas qu’à la traduction, bien qu’elle soit essentielle. Un véritable travail éditorial est requis. Citons pêle-mêle : mise en page, graphisme, relecture, qualité du papier, matériau pour la couverture, impression, etc. Et là aussi, une expertise est nécessaire. Ce sont de vraies équipes multidisciplinaires qui sont engagées dans ce processus, de la traduction jusqu’au « produit bible » que vous trouvez dans les rayons des librairies.


À titre d’exemple, la seule impression de 10 000 bibles peut coûter plus de 100 000 € selon le modèle. Un coût qui doit être assumé par quelqu’un ! Alors certes, la plupart des bibles sont mises en vente, mais n’oublions pas pour autant que la gratuité n’est pas absente de l’équation : quantité de bibles sont distribuées gratuitement et nombreuses sont les versions disponibles en ligne (cf. www.lire.la-bible.net). De sorte que, finalement, n’importe qui en France a accès au texte biblique, et c’est une très bonne nouvelle !